Votre personnage...
Nom : Fall
Prénom : Aurora
Âge : Vingt-deux ans
Physique :
De petite taille la jeune femme possède néanmoins un charme dévastateur faisant d’elle son prestige. Des yeux bleus tirant sur les verts, selon les saisons, viennent percer votre regard venant se nicher dans le plus profond de votre âme. Sentez-vous cette vague de chaleur s’emparer de votre corps, de vos gestes ? Sa peau opaline est aussi douce que celle du nourrisson contrastant agréablement avec ses cheveux noirs comme les jais.
Lorsque la nuit enveloppe la ville de son manteau sombre, Aurora se maquille à outrance et porte des vêtements qui pourraient heurter votre sensibilité. Cependant, ne vous y méprenez pas, cette femme possède bien des visages...
Caractère :
La fougue coule dans ses veines, elle n’est pas animal à attraper ni à dompter. Sauvageonne, elle est débrouillarde plus que n’importe quelle fille de son âge. Son caractère, forgé par la rudesse de la vie sait néanmoins s’adapter. Intelligente, prévoyante, elle ne tombe que très rarement dans des pièges se faufilant telle une anguille pour échapper à son véritable destin. L’esclavage.
Passionnée par le violon depuis sa plus tendre enfance, elle bercera vos songes de quelques notes étiolées.
Tout et son contraire, Aurora est impossible à cerner. Vous apprécie-t-elle réellement ou bien se joue-t-elle de vous pour obtenir ce qu’elle désire ?
Biographie
Bien le bonjour ou le bonsoir.
Je vois que vous venez vous intéresser à mon histoire, seriez-vous en manque de quelconques divertissements ? Allez, passez votre chemin les nains je n’ai pas besoin de vous autres. Je me suis toujours débrouillée seule, vos sarcasmes, votre apitoiement, je m’en passerais volontiers, je vous en remercie.
Allons, ne faites pas la tête je ne vous ai pas encore dis que vous étiez des misérables tout autant que le veut mon rang. Entre nous, je crois qu’il vous irait bien mieux que moi… Mais chut… Ne le répétez pas surtout.
Mes parents ? Je ne les connais pas et je crois que c’est bien mieux ainsi d’ailleurs. Ma chienne de mère a préféré m’abandonner au coin d’une rue près d’une poubelle dans Technopos plutôt que de me déposer gratuitement devant un orphelinat, cela me laisse penser qu’elle ne devait pas avoir une forte envie que je vive.
Alors Maman, je te faisais honte, peut-être n’étais-tu qu’une putain après tout - Les chiens ne font pas des chats n’est-ce pas ?
J’ai évolué dans ce monde peuplé d’égoïstes, de détraqués et de pervers. Tous des chiens en somme et dire qu’on devait tout cela à notre bien heureux Roi. Oh il avait la vie belle lui, son château était visible à des kilomètres, on disait même que ce charlatan faisait taire les plus bavards par quelques pièces. J’ai eu beau dire du mal de lui, ma foi, cela n’a jamais bien remplit mes poches.
Je suis insolente et je le revendique. La vie ne m’a pas épargné, certainement une façon pour moi de lui rendre la monnaie de sa pièce. Je connais les lois qui régissent notre pays, surtout celle qui fait mention de l’esclavage. Les hommes ne manquaient vraiment pas d’air, ils avaient un besoin terribles de nous, la preuve, ces mêmes hommes venaient quémander mes services…
La Domination sous toutes ses formes, j’étais née seule et je comptais bien y rester le plus longtemps que je le pouvais.
Quand Jeff m’a raconté que des pauvres filles du genre Beau Cul Belle Gueule se voyaient envoyer dans des couvents. Non mais le délire ! Elles ont vu la vierge ?
Vous permettez que je prenne une cigarette ? Vous en voulez une ? Non… Parfait, ça en fera un peu plus pour moi.
Enfin oui comme je vous disais, moi ce monde de fous je le côtois de loin. Vous voyez là-bas, c’est mon violon. Ouais ok je l’ai volé, en même temps quelle idée de vendre ce truc à des prix exorbitants ! Si t’es pauvre tu peux crever la gueule ouverte que personne ne viendra t’aider. Egoïstes je vous disais, égoïstes…
Bref, vous voyez je joue de cet instrument depuis… Depuis une quinzaine d’années maintenant. Encore une fois j’ai tout appris seule et je pense avoir obtenu un bon niveau, si j’avais eu les moyens j’aurais certainement fait l’école des Arts. C’est ce qui m’a amené ici, à Bastide, la ville de l’Art par excellence.
A chaque coin de rue se trouve un musicien tentant de vous vendre ces notes pour seulement quelques centimes que vous voulez bien arracher de votre poche. Non la vie n’est pas facile mais on fait avec.
J’ai été repéré par un mac, Estéban, je n’avais alors que seize ans. Il m’a débauché me promettant de me faire jouer dans des concerts de bienfaisances et autres foutues conneries. Je dis connerie parce qu’il m’a menti j’ai jamais vu un seul de ces concerts et je n’y ai jamais participé vous vous en doutez. Il m’héberge là-bas à côté du Casino Callypso avec d’autres paumées dans mon genre, rebus de la société parait-il juste parce qu’on ne rentre pas dans le moule.
Vous voyez, en fait je préfère ma place à la leur, certes je vends mon corps au plus offrant, je leur rends services et ils me paient pour ça. Le souci arrive quand Estéban arrive pour empocher son pourcentage et il n’est pas des moindres… Quatre-vingt dix pourcents, il me pompe tout mon fric même si j’arrive toujours à détourner quelques billets.
Mon métier n’est pas des plus reposants et souvent je me dis que je devrais arrêter tout ça pour me remettre dans le droit chemin. Je n’irais pas prier tous les soirs certes mais avoir un semblant de vie normale ne devais pas être si désagréable.
Depuis quelques soirs je ne fais plus le trottoir et ce grâce à ce cher Estéban qui, content de mes services à décidé de me prendre sous son aile. Le terme me fait mourir de rires…
Être prise sous l’aile d’Estéban ça veut tout simplement dire que je suis sa chienne, juste la sienne. Il cherche à me dominer m’empêchant de sortir et de faire ce dont j’ai envie. Non vous ne rêvez pas, il a tenté de faire de moi une esclave, son esclave.
Son idiotie ne connait vraisemblablement aucune limite. Il savait que je ne supporterais pas ces barreaux dorés, peu à peu je devenais un lion en cage, tournoyant prête à bondir sur le premier venu.
Je crois qu’il en a eu marre de se chamailler avec moi, notre pseudo relation ne semblait plus lui plaire tout à coup alors je retournais sur mes trottoirs empochant mes dix pourcents chaque soir.
Et là tu vois je te raconte toute ma vie qui va paraître dès demain dans les journaux. J’imagine la gueule du Roi tient quand il lira ça.
Bon je peux empocher ma thune maintenant ? T’auras pas eu de petite gâterie mais je te trouve bien choyé tu ne trouves pas ? Tu voulais du croustillant tu en as eu.
Oh et en partant surtout passe par derrière, histoire qu’Estéban ne te plombe pas le crâne pour m’avoir retenu aussi longtemps.
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Hep vous là, ne vous échappez pas comme ça, ce pauvre reporter ne connait pas chaque détail de mon histoire. Vous me croyez si je vous dis qu’une fois dans ma vie j’ai pu aimer ?
J’étais plus jeune, aveugle, il me payait pour passer ses nuits avec moi. Homme de grande classe avec un rang à faire pâlir les saintes nitouches. Il était Homme, droit, fier et terriblement séduisant, marié cependant.
Il me promit monts et merveilles je cite : Je quitterais ma femme pour toi.
Vraisemblablement je l’attends encore. J’aurais très bien pu m’en moquer comme je le fais avec tous les autres et tout ce qui se passe autour de moi. Seulement, pour la première fois je venais d’être blessée, piquée à vif. Je me souviens encore de ses lèvres contre les miennes, son corps contre le mien, l’odeur de sa peau. Voilà plusieurs mois maintenant que je ne l’ai plus revu, non plus jamais.
J’ai pensé à une faiblesse passagère, moi Aurora tombée amoureuse de ces pauvres types qui me payaient pour coucher ? Jamais… Et pourtant, il était le seul à qui je m’étais abandonnée. Oui tu étais le seul pour qui j’éprouvais un quelconque sentiment d’amour et tu l’avais tué comme tu m’avais brisé le cœur. Enfoiré !
Depuis je crois que ma haine envers eux n’a cessé d’augmenter en plus de tous ce qu’ils pouvaient bien nous faire subir. Ils étaient lâches, manipulateurs et menteurs.
Vous ai-je parfaitement décrit messieurs ? Le spectacle est terminé allongez les billets !
Rang : Misérable
Métier : Prostituée
Domiciliée à : Bastide
Avatar : Charlize Theron (Brune)
Un peu de vous ...
Où avez-vous découvert ce forum? : Euh… Je donne ma langue au chat !
Quel âge ? La vingtaine…
Avez-vous lu et signé le règlement ? Incontestablement Mon Horreur... Hum… Mon Seigneur.
Qui a écrit les fables de la Fontaine ? Certainement pas vous…