Elena Zurawski

Votre personnage...

Nom : Zurawski

Prénom : Elena

Âge : Dix-huit ans.

Physique (4 lignes min) :

Elena arbore un physique d’une douceur exquise. Elle ne possède pas la grandeur des mannequins reconnus de ce monde mais en a toute les qualités.
Elle détient le corps d’une jeune femme, svelte et élancée. Sa bouche donne l’impression d’être un fruit défendu auquel on ne doit ni gouter, ni toucher.
Ses yeux couleurs océan vous captivent puis vous enivrent ainsi vous voilà perdu à l’aube de ses tourments. Son visage aux traits enfantins lui donne la pureté de l’ange, l’innocence du paradis. Encadré de longs cheveux couleur blé, Elena est la convoitise de bien nombres d’hommes.

Caractère (6 lignes min) :

Malgré son physique de poupée, Elena n’est pas faite de verre mais de pierre. Elle est douce comme l’agneau et innocente comme l’enfant qui vient de naître. Bien élevée et docile, elle est celle à posséder si vous ne voulez pas vous importuner à la dresser.
Ses émotions vacillent mais à aucun moment elle ne le les laissent transparaitre ce qui la rend complexe et incompréhensible. Il arrive parfois que quelques larmes coulent le long de ses joues rosées mais jamais personne n’a réellement su pourquoi. Il semblerait qu’elle voit le monde différemment de nous.
Vous l’aurez bien compris, Elena est l’essence même du Bien, oserez-vous seulement la corrompre ?

Biographie (10 lignes min) :

Mon nom est Elena, Elena Zurawski. Je suis fille d’un riche et célèbre joueur de football, Maciej Zurawski. Ma mère avait été son esclave jusqu’à ce qu’il ne se décide à l’épouser pour éviter qu’on lui reproche de s’être attaché à ce bout de femme sur pattes qui ne devrait en réalité lui servir qu’à assouvir ses pulsions et faire bienséance lors de quelques diners.
Je ne connais de mes parents que le nom ayant été placé dès mon plus jeune âge dans le couvent Saint Viannet.

J’ai appris l’histoire du couvent et j’ai fais vœux avec mes sœurs de toujours respecter autrui et me plier aux règles du Divin.
Saint Viannet n’était autre qu’un esclave, comme elles, comme moi. Il a été en proie à de terribles tortures, martyrisé puis sauvagement assassiné. Mort en martyre il est celui que l’on célèbre, que l’on acclame. Sa loyauté et son amour envers le Divin, lui auront rendu grâce aujourd’hui. Ainsi sur les murs de notre bâtisse nous pouvons y lire :

Ils n'ont pas voulu renier Celui qui leur avait communiqué sa Vie et les avait appelés à être ses témoins. Ceux qui subissent les outrages, le bannissement et même la torture, c’est en eux que le Divin manifeste sa puissance. Les martyrs d'aujourd'hui et les martyrs d'hier nous environnent et nous soutiennent pour que nous gardions nos regards fixés sur Lui.

J’ai toujours admiré Saint Viannet et j’avoue parfois venir ici, au pied de cette arche pour y lire ces quelques mots. Elles sont paroles apaisantes me rappelant ô combien il était important de suivre l’enseignement de mes sœurs à la lettre. Je devais m’imprégner de chacune de leurs phrases si je ne voulais pas finir dans ce lieu que l’on surnomme plus communément l’Enfer.

Très vite j’ai été placé loin des autres, des jeunes filles comme moi. L’on me disait différente et je ne devais pas côtoyer ces filles de moins bonnes familles. J’étais entourée et choyée, à vrai dire en y réfléchissant bien j’étais heureuse de cette vie là.
J’avais depuis bien longtemps accordé le pardon à mes chers parents. Ils avaient fait ce qui était bon pour moi, je me devais de les remercier.

Je me nourrissais de lectures Divines et parfois j’avais la permission d’en lire un différent. Parfois je ressentais le besoin d’échanger avec ces filles qui logeaient sous le même toit que moi mais très vite sœur Clarence m’expliqua la raison pour laquelle je ne pouvais pas. Ces femmes cherchaient à s’échapper et le Démon les habitait. Elles avaient pour la plupart goûter au fruit défendu et en aucun cas elle ne voulait qu’elle ne me pervertisse.
Je me souvenais parfaitement de ce qu’elle m’avait raconté ce jour là, j’en avais été choquée.
De ce que j’en savais, le monde extérieur n’était autre qu’un Enfer sur terre. Je me plaisais à vivre ici, dans cette communauté. Je ne manquais de rien et j’étais persuadée que la parole Divine finirait par me frapper.

Dans ce monde reculé, je vivais ainsi paisiblement, bien loin de me douter de ce qui pouvait se passer au-delà des hauts murs de béton qui se dressaient au bout de nos jardins.
Le vent apportait avec lui son lot de commérages et il arrivait que je puisse échanger quelques mots avec celles que l’on m’interdisait d’approcher.
Leurs discours me paraissaient cohérents et je ne voyais en elles aucun signe de cupidité ou tout autre signe propre aux Démons.
Je ne leur en voulais pas, certainement cherchaient-elles à me protéger d’une quelconque manière.

Un soir de fortes pluie, alors que je n’avais encore qu’une douzaine d’années je vis l’une de mes sœurs, Anne. Sœur Anne était fortement âgée, son état de santé se dégradait. Je la vis devant moi et cette sensation de sentir son cœur battre en moi et ralentir de manière significative me terrifiait.
Ma bouche s’entrouvrit mais aucun son ne put en sortir. Mes yeux se couvrirent de larmes, longeant mon visage d’enfant. Elle s’avança vers moi, certainement pour me réconforter comme elle le faisait si bien. Seulement elle n’eut pas le temps de faire un second pas que je la regardais mourir devant moi. Sa respiration se faisait difficile, son cœur se trouvait compressé dans sa poitrine. Et les larmes inondèrent à présent mon visage. Tétanisée devant la mort, devant sa mort, ma respiration se coupa et je tombais à genoux implorant le Ciel de nous la rendre.

Mes cris ne tardèrent pas à résonner sous les arches du couvent et les sœurs se précipitèrent au chevet de celle dont le cœur s’était arrêté.
Lentement je m’étais allongée sur le sol pleurant silencieusement. Personne ne su réellement ce qui c’était passé ce jour là ni même ce que j’avais pressenti la concernant.

Un soir pourtant, mes pas me dirigèrent vers le confessionnal, je crois que je ressentais un besoin tangible de parler et de dévoiler ce qui s’était passé cette nuit là, cette chose qui me rongeait depuis maintenant deux longues années.

« Bénissez-moi ma sœur parce que j’ai péché. Voilà bien longtemps que je ne suis pas venue me confesser. »

Ma voix était tremblante et mon souffle court, pourtant je continuais, expiant ma peine.

« Je vous demande pardon ma sœur. Je crois que j’ai fais quelque chose de mal. »

« Pourquoi dites-vous cela mon enfant, ne craignez rien, parlez. »

« Lors de la mort de Sœur Anne, je l’ai ressenti, j’ai senti que sa vie partait et je n’ai rien fais ma sœur. Je sentais son cœur s’affaiblir… »

La sœur qui se trouvait de l’autre côté de la cloison ne pipait mot durant quelques instants me laissant dans mon silence, interminable, je demandais la rémission.
Elle finit par m’accorder le pardon de mes péchés et étrangement je me sentis soulagée comme si je venais de quitter ce fardeau bien trop lourd à porter.

Quelques jours plus tard j’étais initiée au rituel de l’exorcisme, les sœurs pensaient que le Démon m’habitait. Ce jour là sans vraiment pouvoir l’expliquer je perdis ma foi pensant que j’étais une personne mauvaise.
Pourtant elles ne me changèrent pas de lieu et je restais en sécurité près d’elles. Je ne côtoyais toujours aucunes filles de mon âge.

Aujourd’hui, je passais mes journées à dessiner regrettant encore ce jour où j’étais allée me confesser pensant pouvoir expier mon péché.
En réalité il en avait était tout autrement. L’on m’avait pointé du doigt et traité de Démon. N’étais-je donc que cela ?
Après cet exorcisme je me souvenais encore ce mal qui m'habitait, cette sensation de trahison, j'étais nauséeuse. Elles avaient réussit à me convaincre que je n’étais qu’un Démon et que j’avais moi-même emporté la vie de sœur Anne. Pourtant, oui pourtant je n’avais absolument rien fait. Rien d’autre que la sentir vibrer en moi. Mais à présent la question ne se posait plus, je ne ressentais plus rien, rien d’autre qu’un grande vide en moi.

Voilà pourquoi je crois avoir perdu la foi, lors de cet exorcisme elles m’avaient tout enlevé, j’ai cette affligeante impression de ne plus exister…



Elena ne connaissait rien de la vie en dehors du couvent et de ses habitudes. Elle savait le monde extérieur dangereux mais ne savait pas qu’elle était destinée à être vendue par celles qui l’avaient materné. Non la douce enfant ne connaissait rien et n’était pas prête psychologiquement à se retrouver dans les mains d’un homme ou d’une femme.

Son innocence ravissait, plaisait, déjà quelques personnes avaient demandé après elle mais elle n’était pas destiné au premier venu. Sa pureté en faisant un bien rare et précieux.
Seriez-vous tentez de la prendre auprès de vous ? Faites attention, son prix ne tient pas qu’à quelques zéro.



Rang : Divine Esclave

Métier : Elle n’en possède pas.

Domiciliée à : Technopos

Avatar : Mélanie Thierry

Un peu de vous ...

Où avez-vous découvert ce forum? : Partenariat

Quel âge ? 22 ans

Avez-vous lu et signé le règlement ? Parfaitement

Qui a écrit les fables de la Fontaine ? Jean de la Fontaine

*Vais tomber amoureux des dernières venues ! Mélanie...*

Très belle fiche. J'ouvre ta feuille de personnage (accessible par le profil),

Une petite chose cependant, les couvent ont été nommés, celui de Technopos s'appelle St Viannet

Mince alors.. J'avais pas vu... Je vais changer cela et tant pis je mentirais effrontément.

Voilà qui est fait.

Ah je comprends qu'un tel personnage aie des remords à mentir ^^

Très beau personnage... la photo de l'avatar est divinement bien choisie, - pour utiliser des termes qui vous ressemble -.

Je vous en remercie Logan.

Que le Divin veille sur vous et vos semblables.

Amen.

Allez, tu peux aller t'installer dans ton couvent, bienvenue

En vous remerciant Louis. Je m'en vais remplir ma petite fiche et mendier un maître. (Mais chut ne lui dites pas)

Le démon a déjà sondé mon âme Gaïa, peut-être même reste t-il encore en moi, allez savoir...

Ce compliment me touche énormément Gaïa, je suis heureuse que mes écrits puissent plaire, nous sommes toujours en proie à des doutes lorsque l'on poste... Merci à toi de me lire.

J'espère qu'il restera en toi, je l'espère bien ...