Liyah Këll

Nom : Këll

Prénom : Liyah

Âge : 20 ans

Physique :

Mes traits sont fins et mon visage opalin est entouré d’une longue chevelure ondulée de couleur châtain. Certains me trouvent jolie, d’autres pas du tout à leur goût. Ma jeunesse marque chacun de mes traits me donnant cet aspect de poupée que je n’aime pas réellement et dont j’aimerais me détacher.
Mon visage ne connait pas encore la texture du maquillage, je suis naturelle et simple comme on me l’a appris. Je me dois d’être parfaite pour celui qui voudra bien m’acheter, n’est-ce pas cela le plus important ?

Caractère :

Les épreuves de la vie m’ont forgé une carapace, je me protège ne dévoilant que très peu mes envies, mes ressentiments. Depuis mon arrivée dans le couvent je ne parle que très peu ne trouvant pas le besoin de m’exprimer face à ces gens qui passent leur temps à m’apprendre à me tenir, à marcher, à obéir. Malgré mon visage d’ange je ne suis pas aussi naïve que je peux en avoir l’air. Même si je vous parais muette ne doutez pas un seul instant que je vous écoute et vous surveille. J’analyse puis déduis ce qui m’évite parfois bien des ennuis.
Secrètement je voue une colère intense à ma famille, ils m’ont vendus, ils m’ont trahis, ils ont abusés de ma confiance, jamais je ne pourrais leur pardonner.
En amitié comme en amour je suis un fil de rasoir.

Biographie :



Ne dit-on pas qu’enfanter est là une chose merveilleuse ? L’accomplissement d’un des desseins de la vie ?
Vous devriez le répéter plus souvent à la femme qui hurle sa douleur au monde entier, qui hurle en sentant ses entrailles se déchirer pour faire naître cet enfant qu’elle avait pourtant ardemment désirée.

Ainsi, après des heures de travail, Liyah vit enfin le jour poussant des cris, ses premiers sur terre, à cause de l’oxygène qui prenait place dans ses poumons. Catherine, sa mère, fit soulagée de ne plus avoir à sentir cette douleur effroyable, elle avait insisté pour accoucher le plus naturellement possible et bien qu’elle l’ait regretté elle se trouvait à présent comblée.



Issue d’une famille aisée, Liyah ne manqua de rien. Un père absent mais une mère qui lui prodiguait tout l’amour dont elle avait besoin pour s’épanouir. Ils étaient homme et femme respectable dans la région de part leur notoriété publique.
Catherine était écrivain, narrant les histoires du Roi, notre Roi. Elle inscrivait ainsi dans l’histoire le puissant règne de Louis Sanchez avec beaucoup de tact et de savoir faire.
Andrew, son père, n’était autre qu’un richissime homme d’affaire, il avait la main mise sur quelques camps, se pavanant de sa fortune devant les plus démunis. Son cœur de pierre n’avait trouvé de compagnie qu’auprès de son épouse. Liyah n’était pas la bienvenue, il aurait préféré que sa femme lui donne un garçon pour pouvoir reprendre le flambeau familial et perpétuer leur nom.

Les années passèrent et à l’aube de ses quinze ans, Liyah intégra un couvent réputée à Bastide, le couvent des Mathurins en référence à Saint Mathurin que l’on invoquait pour soigner les fous et les épouses insupportables.
Des sœurs tenaient d’une main de fer les jeunes filles afin de leur inculquer de façon rapide et efficace tout ce qu’une femme devait savoir faire et être.
Les filles étaient bien entendu séparées des garçons, elles devaient être vierge et saine, c’était généralement ce que préférait les hommes qui se rendaient ici pour les acheter. De plus, elle valait bien plus d’argent ainsi. La pureté était denrée rare pour ses assoiffés de pouvoirs et de domination.

Cette coupure avec ses parents déplaisait à Liyah qui se sentit alors trahie et abandonnée par sa famille. Mécontente elle se terra dans un mutisme qui lui valut quelques coups. Violente, ses premiers jours au couvent furent houleux tant la jeune fille n’appréciait guère ce que l’on venait de lui faire. Au fil des jours et des mois, cet endoctrinement fini par porter ses fruits. Elle était devenue aussi docile qu’un agneau, exécutant les corvées qu’on lui demandait sans rechigner une seule seconde.
En réalité, la jeune fille savait parfaitement ce qu’elle faisait et tout était calculé au millimètre près. Si elle faisait ce qu’elles désiraient, alors on la laisserait tranquille et on continuerait de lui apporter de jolies robes, qui avaient certes déjà servi auparavant mais qu’elle appréciait porter. Un brin de réconfort qui venait apaiser sa colère qui ne cessait de s’accroitre au fil des années.

~ De nos jours ~

Voilà déjà cinq ans que je vis ici en compagnies de sœur Bérénice, et bien d’autres que je n’apprécie guère. Suffisamment éduquée à en croire ma fameuse conseillère spirituelle j’allais pouvoir passer à l’étape suivante et être présenter à des hommes riches pour les servir et pourquoi pas les épouser.

Assise devant ma coiffeuse, sœur Bérénice coiffait ma longue chevelure, je savais que ces histoires de mariages n’étaient ni plus ni moins qu’une façon de faire passer la pilule et donc de nous vendre au plus offrant.

« Sœur Bérénice, croyez-vous qu’un jour un homme m’aimera, comme dans ses contes de fées dont j’ai eu ouïe dire ? »

* La sœur la regarda dans le miroir, affichant un tendre sourire. Elle s’était éprise de cette enfant et mettait force et conviction pour lui mentir bien qu’elle savait parfaitement que Liyah ne la croirait pas mais lui sourirait avec douceur, comprenant les ordres qu’elle avait. *

« Bien sûr Liyah, tu es devenue une très jolie femme, les prétendants ne manqueront pas et le prince charmant viendra te cueillir comme la rose que tu es. »

Mensonges, Sœur Bérénice tu mentais et tu savais parfaitement que j’étais au courant de tes mensonges. Mais comme chaque jour à chacune de mes questions et de tes réponses je t’adressais un sourire. Ne lisais-tu donc pas la pitié que j’éprouvais pour toi sur mes lèvres ?
Rêvant la nuit à de jours meilleurs, l’on me demanda un matin de venir me présenter dans le bureau de la Directrice du couvent, Sœur Providence.
On m’apporta une robe que je n’avais encore jamais vue auparavant, certainement pas un cadeau de mes parents.
Je l’enfilais silencieusement me parant du voile qui l’accompagnait, l’attachant sur le dessus de mon crâne. Oh, il ne recouvrait pas mon visage, j’avais l’impression de paraître distinguée dans un endroit où les règles étaient à suivre à la lettre.

Mes pas me conduisirent près de la porte de bois, sculpté avec l’amour d’un certain Dieu. Poussant la porte après y avoir soigneusement apposé mon poing en deux vastes petits coups, je pénétrais dans le bureau découvrant un homme de dos.
Ainsi le jour était arrivée où je quitterais une prison pour une autre…

Rang : Esclave.

Métier : /Aucun/

Domiciliée à : Bastide

Avatar : Natalie Portman





Un peu de vous ...


Où avez-vous découvert ce forum? : Une pub sur VK

Quel âge ? 22 ans

Avez-vous lu et signé le règlement ? Bien entendu

Qui a écrit les fables de la Fontaine ? Certainement pas sœur Bérénice… Allons, Jean de La Fontaine ?

Bienvenue,

D'habitude j'attends toujours que les personnes soient validé pour dire bonjour, mais la je ne peux n'en m'empêcher...

Alors j'adore ta plume, un vrai délice à lire... Hâte de te rencontrer au détour d'un rp^^



Mode Gaia on

Une petite vierge parmi nous, cela existe encore !
fait attention jeune pucelle, tu vas découvrir le méchant loup dans peu de temps, j'en suis persuadé ...

Mode Gaia off

Eh bien Liyah. Voilà ce que j'attends en disant liberté. Une petite peur à se lancer peut-être, mais il n'y avait pas de quoi, c'est exactement ça.

Cette fiche est parfaite, bien écrite, personnage intéressant... et j'avoue avoir un faible énorme pour Natalie

Validée bien sur, bienvenue sur Artanum !

Ta feuille de personnage est ouverte, accessible par le profil.

Ciel! Un ange est sur Terre. Prenez garde ma chère, aux chacals et aux vipères alentours...

Fiche grandiose, un style que j'aime beaucoup, comme à l'accoutumée (pouvait-il en être autrement ?)

En vous remerciant pour cette validation des plus rapide Louis. Disons que je ne voulais pas tomber à côté et devoir tout recommencer certainement ^^

Gaïa, je suis flattée par l'intérêt que vous me portez

Logan, sans toi je ne serais pas ici, comment te remercier ? Ah oui je sais, je ne m'approcherais jamais de ton serpent !

Merci à vous