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 Louis Sanchez

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Louis Sanchez
Administrateur & Roi
Louis Sanchez


Nombre de messages : 304
Age : 40
Date d'inscription : 19/04/2008

Feuille de personnage
Âge: 38 ans
Rôle: Roi d'Artanum, maître de Joy Now
Ville de Résidence: Bastide

Louis Sanchez Empty
MessageSujet: Louis Sanchez   Louis Sanchez Icon_minitimeDim 5 Oct - 3:29

Nom : Sanchez

Prénom : Louis

Âge : 38 ans

Physique : Brun, large mâchoire, haut et large, c'est un homme qui ne jouissait pas de cette corpulence imposante dans sa jeunesse. Livré à lui même et sous-nourrit, c'était un garçon qu'on disait maigre. Les combats de rue ont taillés ses muscles dans le marbre, et le camp militaire a sculpté son corps pour en faire une véritable machine de guerre. Les yeux bruns clairs. Il arbore généralement une expression solennelle et impassible. Son calme apparent n'est que le masque d'un corps conditionné par la tension, mais il est évident en le fixant que Louis ne connait ni peurs ni sentiments de compassions.

Caractère : Brutale, sans pitié aucune et impatient, Louis ne supporte pas qu'on n'exécute pas immédiatement ses ordres. Il se met rapidement en colère et répond presque systématiquement par la violence. La haine, la force, et la force de persuasion l'auront mené d'orphelin à Roi d'Artanum. Il est animé par une soif de vengeance contre la fatalité du destin inflexible. Il s'est servit de son histoire comme image de propagande pour écraser les possibles soulèvements, montrer sa volonté implacable et inspirer la crainte. S'il s'offre des moments de douceur, c'est sans espérer que ce soit toujours ainsi. Ça peut être de la manipulation, ou du pur plaisir à déstabiliser et rendre fou.

Biographie :
Avant, on était dans les années 60, 3060.
Puis il y a eu le roi Louis Sanchez. Depuis, nous sommes en l’an 3072, 10 ans qu’il règne…

Objectivement, les premières années de Louis furent somme toute agréables. Il ne le sait pas, et ne le saura jamais. Sa mère est morte peu de temps après l’avoir abandonné. Il avait trois ans. Comment peut-on être amené à abandonner son enfant ? Il y a plusieurs raisons, plusieurs scénarii possibles, plusieurs facteurs et causes. Celle de Marina, c’était la drogue. Une lueur de lucidité l’avait un jour poussée à laisser son enfant grandir entre des mains plus habiles et attentionnées. Le garçon que devint Louis ne se serait sans doute pas plaint de l’état d’ébriété de sa mère, tant qu’il était avec elle. Recueilli dans un orphelinat, Louis ne tarda pas, en grandissant, à montrer ses qualités de meneur, exprimer sa violence et sa haine. Les garçons s’en faisaient vite un ami -espèce de serpillères soumises prêt à répondre au moindre levé de petit doigt-, les filles un amoureux à admirer, à craindre. Il les détestait, ces filles, et ne se privait pas d’apprendre à ses sbires de les traiter en être inférieur. C’étaient des vermines lâches et sans cervelle, car enfin c’était de leur faute s’ils étaient tous plantés là. Habile manipulateur, les nourrices prirent peur de sa folie vengeresse, alors qu’il n’avait que dix ans, et décidèrent de l’envoyer en famille d’accueil. Une opportunité qui ne s’offrait qu’aux plus chanceux : les temps étaient durs, et très peu de monde se trouvait temps et courage pour accueillir de petits cancres, certainement porteurs de problèmes psycho-traumatiques graves.
C’était le quotidien.

La famille Beresford fut humiliée lorsqu’on apprit que la fille avait été violentée, et que la mère, nullement ignorante, s’était tue. A quinze ans il dut changer de famille et se trouva fort aise d’avoir à sa disposition deux garçons stupides et obéissants et trois filles, l’une appartenant à la famille et les deux autres provenant d’un autre orphelinat. A seize ans, un aspect non exploré de la féminité lui apprit que la femme, même inférieure et stupide, était capable de prodiguer du plaisir. Les trois filles furent violées. Et l’on ne le découvrit qu’une année plus tard. Aucun orphelinat ne voulait de lui. Ce fut la famille Fawl qui l’accueillit. Mais Louis était grand et même s’il se lia d’amitié, pour la première fois, avec le fils biologique des Fawl, il se trouvait souvent en extérieur et ne tarda pas, encore une fois, à se faire expulser sans compassion aucune. Le fait est qu’Alexander Fawl avait trouvé en son ami une force à suivre, à imiter et ses parents trop attentionnés et étouffants ne tardèrent pas à remarquer la mauvaise influence que Louis avait sur leur fils unique.

Âgé de dix huit ans, les services sociaux n'espéraient plus aucun espoir de rédemption, et optèrent pour le camp militaire. Devenu soldat, Louis apprit ce que les mots discipline et rigueur voulaient dire. Se reconnaissant dans les rôles dominants, il mit tous ses efforts en œuvre pour grimper les échelons hiérarchiques du monde militaire. De simple soldat, il devint lieutenant, capitaine, major, colonel puis général. A 30 ans et au sommet de sa puissance, Louis était l’un des rares orphelins parvenu à se constituer un nom et un rang. On était impressionné par sa vivacité d'esprit, son intelligence, sa culture même, et terrifié par sa violence, sa vélocité à prendre les décisions les plus difficiles. Il ne parlait que peu souvent de lui, riait pourtant, semblait porter tout le poids du monde sur ses épaules sans s'en sentir dépassé. Car il ne le disait que trop souvent : il aspirait à devenir le maitre du monde. On riait. Si certains ne le prenaient pas au sérieux, d'autres furent persuadés d'avoir devant eux un chef de guerre et de politique.

Deux années plus tard, alors que le monde tournait au chaos, il menait un brillant coup d’état au devant de son armée savamment manipulée et se proclamait en un rien de temps et sans résistance, dirigeant de Bastide. Quelques mois plus tard : Roi d’Artanum. Il changea la politique, nomma quatre seigneurs à la tête des quatre autres villes importantes, et encouragea le monde à l’autodestruction, aux démonstrations de puissance et à la criminalité. L’esclavage qui se développait dans une fausse inconscience générale devint définitivement légal. Des couvents furent construits : l’on était séduit par les caractères innocent et manipulable des esclaves. Et le commerce des êtres humains passa rapidement comme banalité. Il parvint à inclure dans les lois le fait évident que la femme était un être inférieur sauf exceptions rarissimes, et le peuple commençait peu à peu à retenir comme vrai chacune de ses paroles. L’on avait peur, l’on craignait qu’une rébellion signifie une mort atroce. L’on finissait même par se persuader de la normalité de ce cadre de vie.


Rang : Roi

Métier : Roi

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